Les auteurs de livres savants se sont longtemps intéressés aux supposés mystères de la nature. Dans son Histoire entière des poissons, Guillaume Rondelet (1507-1566) n’hésite pas à faire se côtoyer une banale truite et un «monstre marin en habit de moine».
La science médiévale est dominée par le discours d’autorité, qui est au premier chef celui de la religion. Ainsi, les cartes du monde reproduites dans des manuscrits de l’époque ne manquent pas de représenter le paradis terrestre, conformément aux enseignements de la Genèse. C'est encore le cas au XVIIIe siècle, chez Augustin Calmet.
Le capitaine Agostino Ramelli (1531-~1600), dans Le Diverse et artificiose machine del capitano Agostino Ramelli dal ponte della Tresia […] (Paris, 1588), multiplie les plans de machines les plus diverses. Parmi celles-ci, une étonnante roue de lecture qui doit servir à la consultation quasi simultanée d’ouvrages multiples.